Bonjour à tous.
Cette rubrique m’a bien l’air d’être en passe de devenir l’endroit où l’on peut se présenter.
Alors voilà : j’ai 52 printemps, comme on dit pudiquement, et j’ai depuis mon permis toujours roulé dans des véhicules un peu spèces.
Mon premier amour fut une dauphine, dans les années 77, que j’avais « tuné » à ma façon avant que ce soit la mode ( flammes fluo sur les côtés, moumoute au volant … ) la honte quand j’y pense, c’était Lucien /rickie Banlieue ! Un contrôle de flics et c’était toujours moi qu’on arrêtait, bizarre …
Epoque bénie sans contrôles techniques, fallait mieux, car sous mes pieds quand je roulais avec la 203 peugeot qui suivit, on voyait la route défiler.
Ensuite une première 4cv à qui je refis une beauté ,et qui me servit quelques années, puis en supplèment une traction, quelques DS, et pour finir une 4cv affaires que je possède depuis 25 ans ; et qui après de bons et loyaux services va être totalement restaurée.
J’ai effectué quelques milliers de km dans ce modèle affaire, et je vais la restaurer dans une configuration moins triste ( ajout de baguettes, bas de caisse, etc …) tant pis pour l’origine.
Une entorse à mes vieux zinzins made in France, j’eus un jour la révélation qu’il fallait peut-être que j’arrête de trimballer mes trois gamins en 4cv partout, car en cas de face à face, dans le flot actuel de la circulation, on est vite en bouillie dans cette charmante titine !
Alors j’ai acheté une Oldsmobile cutlass, V8 5.7 litres de 77 : aux antipodes de la 4cv ! Mais quel pied une grosse ricaine ! Et là, c’est curieux, les automobiles venant en face dans les petites routes se poussaient, alors qu’avec ma 4cv , sil ils avaient pu me rouler dessus…
Ce qui est marrant avec la 4cv, c’est que outre le plaisir que procure sa conduite ; je ne sais pas si vous avez remarqué ; on a l’impression que tout le monde vous aime : sourires, pouces levés … le même phénomène a lieu quand je me balade en solex, whaa super, tout le monde m’adore et ils font des sourires !
… La magie de la nostalgie des trente glorieuses.
Merci de votre indulgence pour ma longue littérature, et bonne route.